Les draps du silence
La déception amoureuse, oui. Cependant ne baisse pas les bras, relève-toi et continue en espérant au bonheur à venir. Le long de l'organisation de ces beaux mots, l'auteure nous invite, à travers son personnage, à avoir toujours l'espoir.

L’amour dans ses beaux draps, toujours finit en fracas,
Ça éclate, ça éclabousse, ça brûle, et ça casse sous mes pas.
Je m’y perds, je m’y noie, j’étouffe dans ses bras,
Ses flammes m’embrasent, et moi, je reste là, sans toi.
Ton absence résonne comme un écho dans ma tête,
Le téléphone reste muet, et pourtant, j’attends encore ta fête.
Ton souffle qui vibrait, ta voix qui dansait,
Dans mes rêves, tout est là, mais dans ma vie, c’est l’abandon qui m’a laissée.
J’ai voulu t’oublier, j’ai essayé mille fois,
Mais ton amour, encore une fois, me piège, m’assoit.
C’est un jeu cruel, où je perds à chaque tour,
Tu m’arnaques, tu m’envoûtes, tu me laisses sans retour.
Les claques sur mon cœur, elles cognent et se répètent,
Des coups invisibles, des cicatrices en cachette.
Sur mon corps, des traces de nous qui refusent de s’effacer,
Des souvenirs qui brûlent, même quand je tente de les chasser.
Et moi, je m’accroche à ces draps froissés de ton passage,
Là où nos corps autrefois dansaient avec rage.
Maintenant, je suis seule dans ce champ de larmes,
Parce que l’amour, quand il s’enroule, il finit toujours par briser nos armes.
Je crie, je claque, je frappe ce silence infini,
Mais dans mes rêves, il n’y a que ton absence qui résonne sans bruit.
Tu m’as volé, t’as pris tout ce que j’avais à offrir,
Et pourtant, je suis là, à attendre, à espérer un souvenir.
L’amour dans ses beaux draps tissés d’espoir,
Ramène des drames, chaque fois que je plonge dans ton noir.
Il me laisse à nu, sans défense, sans issue,
Et malgré tout, je t’aime, même si je suis perdue.
Ça fait deux ans, deux années à compter tes absences,
À vivre sans toi, sans réponse, dans la souffrance.
Ton départ, c’est un poison lent, qui coule dans mes veines,
Et chaque jour qui passe, c’est un poids qui m’entraîne.
Je t’ai cherché dans chaque regard croisé,
Dans chaque sourire, chaque rire forcé,
Mais t’étais unique, et je reste là, condamnée
À porter cette douleur, à jamais marquée.
L’amour m’a laissée en morceaux éparpillés,
Et toi, t’as disparu sans même te retourner.
Mais moi, je continue, malgré tout,
Je me relève, je reconstruis sous ce ciel trop flou.
Parce que l’amour, c’est un combat,
Un combat qu’on mène à deux, ou qu’on perd ici-bas.
Et moi, j’ai tout donné, j’ai tout livré,
Et toi, t’as pris la fuite, sans jamais t’expliquer.
Alors je crie, je hurle à ce ciel sourd,
Je demande pourquoi, pourquoi t’es parti pour toujours.
Mais y a jamais de réponse, juste le silence,
Juste ce vide immense, ce poids de ton absence.
L’amour, c’est beau, jusqu’à ce que ça te brise,
Ça te laisse vide, solitaire, en pleine crise.
Et moi, je suis là, debout, malgré la tempête,
Parce que l’amour, même déchiré, me fait encore vivre.
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