L’abus de vocaux nuit à la communication
L’abus de messages vocaux rend la communication pénible, inefficace et intrusive, car ils exigent trop d’attention, manquent de clarté, ne permettent aucune relecture, et sont souvent utilisés n’importe comment.
Je vous jure, j’en ai marre des messages vocaux. Tenez par exemple : les messages vocaux sur WhatsApp. C’est vrai que ça peut dépanner, et c’est bien si c’est correctement utilisé. Mais dans certains cas, c’est juste n’importe quoi.
Les gens qui commencent à parler pour ensuite enchaîner des « Euh… Qu’est-ce que je voulais dire déjà… ». Je ne suis pas censée écouter ça. Et ça vaut le coup d’utiliser des données pour envoyer du vide ?
Les gens qui envoient 4 vocaux d’affilée et rien d’autre. Cela me fait croire qu’il y a une situation grave et urgente, donc je m’interromps dans toutes mes tâches pour écouter, et finalement, c’est juste une histoire drôle…
Quand les conversations ne se font que comme ça, il faut sans cesse s’interrompre dans ce qu’on fait (travail, livre, film, etc.) pour y prêter toute son attention.
Et enfin, il n’y a aucune relecture possible. Pour retrouver une info ou une date importante, il faudrait tout se retaper ! Ça ne peut pas être un moyen de communiquer pour une organisation !
Pour modérer mon propos, je sais que cela peut être indispensable pour des personnes ne maîtrisant pas l’écrit, et j’ai déjà connu des personnes qui les utilisent correctement, donc c’est possible. Mais c’est comme tout, trop d’utilisateurs en font n’importe quoi.
Je hais (tellement) les vocaux. Tu mets plus de temps à assimiler le même nombre de mots et tu dois être dans un endroit calme, voire seul… parce que sinon tout le monde entend ta conversation. Et non, je n’ai pas envie de mettre des écouteurs pour écouter un message de 20 secondes là où un SMS lu en à peine 5 secondes aurait fait l’affaire.
À ce propos, je vous demande : suis-je vieux ?
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