La justice et la guerre

0 98 20.03.2025 Introduction

FL. Kiyonge nous offre ici un texte qui allie le verbe à la réflexion morale, un plaidoyer pour une justice audacieuse, capable de s'élever contre les tyrannies et de panser les plaies de l'humanité. Une écriture, à la fois dénonciative et exhortative, qui invite le lecteur à méditation tout comme à action face aux injustices qui alimentent les conflits.

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PhotoPhotographie Yab.


« Ô liberté ! Que de crimes on commet en ton nom ! »


Qu’est-ce qui peut mettre fin à la guerre ? Est-ce que la paix ?

L’homme en tant qu’acteur ? Dieu comme surveillant ? Satan,

le commanditaire ? Non. La guerre ne prendra fin que lorsque

la justice s’établira réellement, lorsque l’injustice sera

bannie. La justice est un don de Dieu pour garantir la paix.

À l’homme de la manipuler selon l’idéal de son initiateur.

La justice, étant faite des hommes qui, au départ, sont imparfaits,

sera toujours imparfaite. Mais il est possible de tendre vers

l’exercice d’une justice agréable. Quand, de tout cœur, un juge décide d’exercer l’injustice, certes, ses fruits mêmes retomberont sur lui. On ne peut pas agir contre le monde et penser s’en sortir.


C’est quoi la justice ?


Où sont-ils, ces dignes juges étrécis,

Quand la nuit rouge délavait

Nos ambiances et nos amourettes ?


Juge, mens-tu contre nous ?

Quand, contre un peuple, tu mens,

Contre Dieu, enivres-tu tes bons sens ?

Contre toi, te mobilises-tu à t’incendier ?

Qu’as-tu, ô juge jugé ?


La justice est l’art d’être bon,

Dire au mal ses maux et au bien ses biens.

Elle est cœur ouvert à l’idéal de Dieu,

Elle est silence au silence,

Elle n’est point indifférence.

La justice n’est pas impuissance,

Elle n’est pas comploter contre les siens.


Et vous, juges, hommes levés contre la mort,

Pourquoi avez-vous vu ces sangs sans parole ?

Êtes-vous impuissance et obsolescence ?

Êtes-vous timidité et compromission ?


Point de silence au champ de guerre !

Tout haut, ô juge, portez vos toges noires,

Déconcertez-vous de ces venins mortels,

Dites vos mots de douceur et libérateurs.


Ainsi, imbriquez le silence dans les chœurs,

Chœurs troublés, chœurs pleins de crainte.

Juge, la guerre n’a point d’ami,

La guerre n’a point d’innocence,

La guerre n’a pas de bonté.


Dites à vos arts ainsi vos perles coulantes :

Cessez-le-feu, cessez le sang couler !

Juge, jugez ces guerriers tyrans.


Par François-Lambert Kiyonge

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