Et mon corps apprit la lumière

0 67 27.11.2025 Introduction

Dans l’ombre d’une bibliothèque, H découvre pour la première fois, à travers l’étreinte tendre et passionnée d’Yve, la lumière d’un amour qui révèle son corps et son âme.

Image du post Et mon corps apprit la lumière
Photographie Yab

Ils se retrouvèrent dans le coin lecture, parmi les coussins et les livres oubliés. Le silence était habité, chargé d’électricité. H, le souffle court, le cœur battant, n’arrivait pas à croire ce qui se passait. Yve s’approcha d’elle comme d’un mystère qu’il mourait d’envie de découvrir.

Il la prit dans ses bras, la souleva sans effort et la posa délicatement sur les coussins. Son regard brûlait du feu qu’il retenait depuis des jours.

- je n’ai jamais autant désiré quelqu’un, murmura-t-il.

Il l’embrassa. Lentement, profondément. Ce n’était plus un baiser, c’était une prise d’âme. Ses mains parcouraient son corps comme on lit un poème à voix basse. Lorsqu’il glissa ses doigts sous son haut, elle tressaillit.

- je suis là, ne tremble pas, souffla-t-il contre sa peau. Il n’y a pas de honte ici… seulement de la beauté.

Il la déshabilla avec une lenteur presque douloureuse, découvrant sa fleur timide comme on découvre un trésor oublié. Elle voulait cacher son ventre, ses cuisses, ses bras. Il l’en empêcha doucement, les mains sur les siennes.

- Tu es magnifique. Chaque partie de toi est un miracle. Laisse-moi t’aimer… entière.

Ses lèvres descendirent lentement le long de son corps, s’attardant sur ses seins qu’il embrassa, goûta, effleura du bout de la langue, jusqu’à les sentir se tendre sous ses caresses. Il continua plus bas, jusqu’à ce que sa bouche rencontre la chaleur humide de son intimité. Là, il s’arrêta un instant, la regardant dans les yeux.

Puis, sans un mot, il s’y consacra entièrement.

Sa langue caressa sa pulpe tremblante, traça des cercles autour de son bouton de plaisir, s’enfonça entre ses plis, explorant sa chaleur sucrée avec une patience divine. H se cambra, surprise par la violence de cette sensation, les doigts plantés dans les coussins, les cuisses tremblantes.

 -Tu es si sensible, si délicieuse…

Il inséra un doigt, puis deux, les mouvements lents, profonds, parfaitement synchronisés à sa langue. Elle cria, haleta, son plaisir montant comme une vague prête à la submerger. Elle se laissa aller, secouée par un premier orgasme qui la laissa vidée, haletante, en feu.

Yve releva la tête, ses lèvres brillantes.

- Regarde-toi. Tu es la beauté faite femme. Je veux te sentir autour de moi…

Il se déshabilla enfin. Lorsqu’elle vit son désir durci, dressé, tendu vers elle, une peur douce la traversa. Il était beau. Puissant. Inévitable.

- J’ai peur…, souffla-t-elle.

- Regarde-moi, répondit-il. Je suis là. Et je vais t’aimer comme personne ne l’a jamais fait.

Il se plaça entre ses cuisses, la soutint par les hanches et fit glisser sa longueur brûlante contre sa fleur encore frémissante. Puis, lentement, il entra en elle. Elle se crispa, un petit cri franchit ses lèvres.

Il s’arrêta aussitôt, la couvrit de baisers.

- Respire, mon amour. Laisse ton corps s’ouvrir. Je suis là.

Elle inspira. Il reprit, plus profond, plus fluide. Elle le sentait l’envahir, la remplir, se mouler en elle comme s’ils avaient été créés l’un pour l’autre. Il bougeait en elle, doucement d’abord, puis plus fort, guidé par l’écho de ses gémissements.

-  Tu es à moi, H… et moi, je suis tout à toi…

Elle se cambrait, le serrait, se mouvait contre lui dans un abandon qu’elle ne s’était jamais autorisé. Il haletait à son oreille, la mordait légèrement, ses mains sur sa taille, ses reins heurtant les siens dans une danse enivrante.

Il la souleva, la fit s’asseoir sur lui, et elle le reprit en elle dans un mouvement de feu. Il l’aida à bouger, la guida, la soutint. Elle se perdait, gémissait, gémissait encore. Et quand elle jouit une deuxième fois, ce fut une explosion sauvage, incontrôlable. Il la suivit dans la chute, déversant en elle tout son désir, toute sa fièvre, toute son âme.

Ils restèrent là, haletants, encore unis, encore tremblants.

Il l’embrassa sur le front.

- Tu viens de naître à quelque chose, chuchota-t-il. Et moi aussi.

Elle ferma les yeux. Une larme chaude coula sur sa joue, et elle sourit dans l’ombre de cette bibliothèque devenue temple.

Elle venait de découvrir le miracle d’être aimée… dans la lumière comme dans la chair.

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Perlyra

Perlyra est écrivaine, poétesse et amoureuse de la littérature.

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